Des “réserves disponibles” de plus de 68 milliards d’euros avec un résultat global positif de 5.1 milliards en 2022. Tous les feux sont au vert pour l’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire du privé. Une bonne santé qui devrait être confortée avec le passage de l’âge de départ de la retraite de 62 à 64 ans. Selon l’Agirc-Arrco, cette situation favorable demeurera pendant plusieurs années à venir.

Les syndicats et le patronat se sont rencontrés mardi 11 juillet afin de mettre en place le programme des négociations. Elles débuteront officiellement en septembre pour la période s’étalant du 1er novembre 2023 à 2026. Les discussions se concentreront sur les “orientations stratégiques” de ce dispositif et sur les paramètres de l’évolution des pensions. Le but pour l’Agirc-Arrco est que les différents partis trouvent un accord pour le 10 octobre. Plus de 13 millions de retraités seront impactés par ces décisions.

Parmi les points importants présentés à la table des négociations, la question du bonus malus se pose. Les partenaires sociaux doivent ainsi décider du maintien ou de la suppression du bonus malus qui s’applique depuis 2019. Ce mécanisme incitait les salariés à travailler au-delà de l’âge légal de départ à la retraite sous peine de voir leur pension complémentaire être diminuée de 10% pendant trois ans, même pour une retraite à taux plein. Avec la nouvelle réforme de la retraite et le passage à l’âge de départ à 64 ans, les représentants syndicaux contestent sa légitimité. Plusieurs syndicats demandent également une nouvelle revalorisation des pensions complémentaires. Ils souhaitent une hausse de la valeur du point de l’Agirc-Arrco.

A suivre…